Extraits et notes de ce témoignage video sur le Rolfing®
Au tout départ j'étais très curieuse de ce que c'était que le Rolfing®.
J'avais entendu parler des fascias à travers une émission sur Arte qui m'avait vraiment beaucoup touchée et interrogée.
Et puis j'ai eu l'occasion aussi d'avoir des lectures, d'avoir des professeurs aussi en AFCMD (Analyse Fonctionnelle du Corps dans le Mouvement Dansé) notamment qui m'en ont parlé.
En Qui sollicite donc du coup les fascias, ce travail du corps en profondeur, en conscience et tout en sensibilité. Et j'avais vu aussi la notion que ces fascias peuvent garder, avoir de la mémoire. Et j'étais curieuse de voir qu'est-ce que j'avais pu retenir à travers ces fascias. D'où ma curiosité.
Et puis j'avais des maux aussi physiques au niveau de la nuque, du bas du dos, des tensions.
Et je suis venue vous voir pour voir si c'était possible déjà de voir ce que c'était, à quoi c'était relié et si je pouvais le transformer.
Danseuse depuis l'âge de 4 ans, danseuse professionnelle et puis aujourd'hui enseignante. Voilà. Donc aussi à cœur de comprendre pour mieux l'enseigner, pour mieux l'expliquer aussi.
Parce que j'ai eu l'occasion d'avoir des professeurs qui ont pu me faire mal physiquement. Et j'ai vraiment à cœur aujourd'hui de remettre en question tout cet enseignement de la danse classique notamment.
Qu'est-ce que vous en retirez ?
Vraiment quelque chose qui se détend, qui est fluide.
Une compréhension aussi du rôle de chaque partie du corps.
J'ai relié mes pieds à la colonne vertébrale, qui n'était pas le cas même en tant que danseuse. Enfin voilà, en tout cas pas de cette manière là, détendue et fluide.
Et ça je suis vraiment très heureuse de le ressentir au quotidien maintenant.
De relier mes pieds au bassin, de faire que tout mon corps est un ensemble et pas que des parties, les pieds, les genoux, le bassin, très compartimenté en fait quelque part.
Et je vois que du coup, j'étais déjà sur le travail de la gravité, du laisser faire, mais là ça va encore plus loin.
Dans le moindre effort, mais tout en étant en présence.
Et avoir cette force qui surgit en fait, quelque chose qui surgit malgré nous, et du coup qui donne l'élan, moi qui me permet de trouver ma juste place entre mon intérieur et l'environnement.
Et ça c'est ça en fait que j'étais venue chercher. Je vous remercie vraiment pour ça.
Avec grande joie ! Et comment vous vous projetez pour la suite ? Comment est-ce que vous imaginez que ça puisse perdurer ou pas ?
Oui, moi je projette de revenir régulièrement pour poursuivre cette découverte et aller plus profondément.
L'investir, enfin vraiment garder cette conscience là du corps dans mes cours de danse et dans ma vie quotidienne.
Voilà, ça me permet aussi de ralentir et de revenir à moi et de de nouveau me centrer pour éviter de me faire mal notamment.
Et puis pour être plus ouverte en fait. Centrée en étant ouverte. C'est ce que je ressens, ce qu'on avait partagé, mais c'est vraiment ça que je vais garder précieusement.
Oui, et puis il y a cette notion, vous avez dit de l'inclure dans le quotidien. C'est pas que dans l'aspect de la danse ou qu'à certains moments pendant les séances. C'est vraiment comment le vivre.
C'est vraiment la marche en conscience en fait. Ça me fait penser à Thich Nhat Hanh, mais c'est vraiment ça quoi.
De s'autoriser à être avec soi et entièrement. Et je pensais qu'en étant soi entièrement, on pouvait se fermer au monde. Et en fait, avec cette façon là d'être, au contraire, il y a vraiment une ouverture que je pressentais mais qui est pour moi effective là et que j'aimerais garder précieusement. Nourrir en tout cas.
Est-ce que c'est engagé ?
Complètement. Engagé et puis j'ai envie de poursuivre en fait.
Parce que c'est bon et mon corps, ça lui fait du bien. Donc pourquoi s'en priver ?
Et le partager si c'est possible.
Un grand merci pour ce partage justement, ce témoignage.
Merci Arnaud.
Bonne continuation.
Merci.